Créatives, audacieuses, visionnaires… les Femmes Entrepreneuses offrent un autre visage à l’économie locale et à l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, découvrez trois femmes qui révolutionnent le monde de la mode !
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Les #FemmesEntrepreneuses d’Orange réinventent la mode
lundi 4 octobre, 2021
4 min
Salomé Arenas, fondatrice de Loumé
C’est en voyant l’ampleur du plastique sur les plages asiatiques que Salomé Arenas a eu l’idée de lancer Loumé, une marque de bijoux alternative. Originaire du Sud-Ouest, cette ancienne salariée de Sephora, ayant une grande sensibilité à la nature, à voulu allier mode et éthique en créant des bijoux à partir de plastiques recyclés.
La mode est la deuxième industrie la plus polluante : je voulais faire un produit le moins néfaste possible.
Pour récolter le plastique, Salomé travaille avec des associations spécialisées dans la collecte, pour ensuite le désaliniser, le trier, le broyer et le fondre « On peut faire fondre plein de choses : cette bague blanche et noire est faite à partir d’une barquette de lait ! »
Pour Salomé, le facteur clé de succès dans une démarche entrepreneuriale est l’accompagnement. Ensuite, l’entrepreneuse nous a préconisé de venir s’implanter dans un grande ville pour se faire un réseau. Il faut s’entourer, persévérer, ne pas hésiter à demander l’avis des gens, parler du projet, être dans un écosystème bouillonnant pour se faire un réseau !
A terme, j’aimerais proposer 3 collections de bijoux par an
Les ambitions futures de Salomé sont d’abord de pouvoir recruter une personne pour continuer l’aventure à deux et, par la suite, reverser un pourcentage des bénéfices à des associations qui recyclent le plastique.
🎙 Écoutez Salomé parler de son parcours
Perrine DufourCq, fondatrice de 71bis
Sorties de chez LVMH, Perrine Dufourq et Elise Notari décident en 2015 de monter leur propre maison de couture, avec un objectif particulier en tête : faire se rencontrer le vestiaire de jour et le vestiaire de nuit. 71bis, leur marque de prêt-à-porter, ambitionne en effet de proposer des pièces féminines entre le pijama pilou-pilou (moche mais confortable) et la nuisette sexy (pas très présentable au petit déjeuner).
Si j’avais réalisé la partie dark side de la compta, je ne suis pas sure que j’y serais allée, mais c’est la beauté de l’entrepreneuriat !
A 36 ans, Perrine nous explique les dessous de leur association : « on n’a pas fait d’école de commerce, on n’est pas des geekette, j’ai fait de la psycho et des arts appliqués, Perrine a des doigts de fée, pour le reste il faut d’entourer et bouquiner ». La créativité est selon elle la clé pour avancer : leur marque s’appuie sur une idée creusée et challengée de bout en bout, et aujourd’hui couronnée par son succès.
Si tu ne vends pas ton produit, si tu ne racontes pas son histoire, c’est pas la peine.
Leur prochaine étape : se lancer dans la distribution (en Europe, dans les grands magasins), tester le réseau hôtelier en positionnement premium pour les welcome gifts des plus grands clients, et développer un réseau de pop-up stores en France.
🎙 Écoutez Perrine parler de son parcours
Mégane Gasnier, fondatrice de Tianguis
À 27 ans, Mégane Gasnier a lancé Friperie Tianguis, une friperie itinérante à bord d’un camion Peugeot J7 aménagé en espace boutique. L’objectif : proposer des vêtements de seconde main et mettre en avant ce nouveau mode de consommation plus responsable. À travers les guinguettes, campings, festivals ou encore nouvelles friches culturelles, Mégane vend sur place des articles locaux qu’elle récupère et contrôle en amont.
C’est l’addition de mes voyages au Mexique et de mon expérience « Vanlife » en Australie qui m’ont donné envie de me lancer
Le sourcing des pièces qu’elle veut vendre est le principal défi auquel Mégane doit faire face : elle met un point d’honneur à ne sélectionner que des vêtements et accessoires de qualité, dans l’air du temps.
Mégane souhaite rapidement se développer dans davantage de lieux tels que des cafés, des guinguettes ou encore une galerie commerciale tout en gardant la même cible, le grand public. Elle souhaiterait également pouvoir garer son véhicule dans un local pour pouvoir, par la suite, organiser un showroom.